Histoire d'Hamorya
Pour que meurt la cendre [Carnelune et un Mj ou un Joueur] 972193test2

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Pour que meurt la cendre [Carnelune et un Mj ou un Joueur]

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Message  Invité Dim 16 Mai - 14:24

Voyage, voilà un bien joli mot quand on passe la journée sur un cheval jusqu’à ce que le soleil se couche à contempler la route et le sable qui passe sous les pates puissante d’un cheval qu’il utilise aussi pour travailler la terre. Un long instant que le soleil se couche enfin et laisse la lune dans son domaine, un temps infini pendant lequel le voyage se fait sans mots et le bonheur du silence brisé par le pas des sabots se répercutant sur la steppe infini et le cœur d’une quiétude que même le vent semble admiré tellement son chant est doux… L’astre du jour lui observe jusqu’à mourir dans le sang à l’opposé de ça naissance, du coté du démon, à leur gauche … Il rejoint Venin dans les mondes inferieur et la nuit le quitte enfin pour poser sur le monde une douce paix.

A cette instant il ralentit un peux son cheval qui s’était placer devant celui de la demoiselle pour le guider et vient à ces coter dans les steppes passant au pas calme comme si ce simple fait pouvais les mettre en sureté et les garder dans la nuit. Alors que le soleil est tombé sous les coups de sa sombre ennemi Croc fait enfin tombé sa capuche et secoue son visage pour répartir ses cheveux, que certain puissent à nouveau tomber devant ses yeux si spéciaux et les camouffle dans les ombres d’une nuit de bonheur. Il tend une gourde à la demoiselle et lui sourit, un sourire qui signifie simplement que chaque être à ses choses à affronter et que ce n’est qu’en ce battant éternellement qu’on finit par s’affranchir de celle-ci… Un sourire qui signifie comme un soutient d’un être qui n’a jamais soutenu personne d’autre que lui-même, un sourire calme digne de ces êtres mystérieux dont on n’arrive pas à percevoir tout les sentiments et qui par un simple regard peuvent vous mettre mal à l’aise : Son regard … Un seul œil qui la fixe à la tomber de la nuit, un œil calme qui l’observe encadrer par les ombres de ces cheveux, un œil calme et pourtant tellement tinté de folie que le simple fait de ne pas prendre la gourde pourrais surement le faire décrocher la lance qui est poser sur son cheval juste derrière lui…

Lui qui n’a pas de nom ni de passer il lui sourit et l’observe comme il l’a fait si souvent. Toujours sans un mot il lui tend de la viande et de quoi se restauré alors que dans deux heures ils arriveront dans la ville, la dite ville où se trouverons les futurs mort, la ville du centre du monde, la ville qui peupler d’être née du mariage de la haine et de l’idiotie seraient incapable de le comprendre lui l’être qui n’a un nom que pour eux, lui qu’ils nomment le fou, lui qu’il respecte uniquement pour son travail … Cela lui fait pourtant un source de respect.

Le temps passe, la nuit, les étoiles, le monde, un cheval qui cours dans la plaine suivit par un autre, un monde qui s’étale à leurs pied et qui roule lentement comme si ils poursuivaient la nuit, un mouvement sur une route si peux fréquenter, puis un monde, puis un mur, une naissance … Et la mort de son sourire.

Cet un regard de haine qui se pose dans les yeux de l’homme, un regard puissant, un regard empreint de souvenir, il n’aime pas venir ici, il n’aime pas marcher sur ses paver, il n’aime pas avancer dans cette endroit maudit, ce lieu des hommes, cette endroit peupler de gens, pourtant il en a besoin … Alors il avance.

Un porte, il veux passer, il cherche un magasin de magie, un magasin apte à lui vendre l’essence même des articles magiques, des cornes, des bois, des écailles, des crocs, du sang … de quoi redonner à la forge la magie qu’un simple métal ne peux pas fournir, il cherche un lieu ouvert mais du coin de l’œil il observe aussi la demoiselle, elle cherche un adversaire et si elle trouve ce qu’elle veux il s’arrêtera pour l’observer …

Un léger sourire sur le coin de la lèvre renait, il l’observe.
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Message  Invité Dim 16 Mai - 15:45

Porter un capuchon noir, en plein soleil, n'était pas forcément une idée sensée, mas Carnelune ne s'était jamais considérée comme sensée, et d'ailleurs ne s'en serait séparé pour rien au monde ; elle répugnait à l'enlever même pour se laver. Quoiqu'il en soit, la lumière prenait un malin plaisir à la submerger malgré ses paupières closes et sa tête repliée sur sa poitrine, dissimulée par son capuchon. Awe avançait d'un galop régulier, et les mouvements répétés des muscles sous elle la tranquillisaient. Les doigts emmêlés dans la crinière de la jument, suivant ses mouvements avec soin, elle se concentrait également sur le bruit des sabots, les siens, et ceux du cheval de ForgeRêve, devant elle. De temps à autre, leur direction variait, mais la jeune femme laissait l'homme la conduire aveuglement, sans même s'inquiéter de savoir où il allait la mener.

L'action conjuguée du soleil et du bercement de la régularité des mouvements de sa jument et du son de ses sabots l'assoupirent au bout de quelques heures. Ce n'était pas vraiment un sommeil, c'était plus un retour... dans ses souvenir...


*Comme aujourd'hui, un capuchon lui couvrait la tête, mais il était bien plus petit et de la couleur terne du tissu non coloré. A côté d'elle, un homme avançait d'un pas vif et rapide, et l'enfant qu'elle était peinait à le suivre. Du haut de son mètre soixante, elle paraissait plus vieille que son âge, mais ses neuf années alliées à son réveil très matinal en faisaient une petite chose déjà fatiguée, trébuchant à chaque pas. S'arrêtant brusquement, l'homme à côté d'elle la saisit sous son bras comme s'il s'était agi d'un fagot de paille en lui hurlant :
- Espèce de bonne à rien, pas même capable de marcher jusqu'à la ville la plus proche... Si je n'avais pas besoin de toi en bon état, je t'aurais trainée par les cheveux le long du trajet, incapable !
Écartant une de ses longues mèches noires qui lui couvrait les yeux, la petite fille s'interrogea sur ces paroles, ignorant la poigne sévère qui l'étouffait. Jamais son père n'avait dit avoir besoin d'elle... Un resserrement de la prise de son géniteur lui arracha une grimace.

- Et elle s'appelle comment ?
- Carnelune Eyeba. Tu verras, elle paie pas de mine, mais c'est une vraie tigresse !

Regardant autour d'elle, plissant les yeux sous le violent soleil, l'enfant découvrait cette fêtre de village avec des yeux immenses. Jamais elle n'avait vu plus de quelques hommes rassemblés au même endroit, et elle était impressionnée, en même temps que terrifiée. Mais elle ne le montrait pas, ce n'était que prétexte pour son père de la gifler ou la jeter au sol.
- Dis... entre nous, tu penses vraiment que c'est ce que tu veux faire ? Ta propre fille ? Tu sais que d'habitude, on n'utilise que des esclaves ? Il pourrait lui arriver...
- A la ferme, elle n'est bonne à rien ! Cette gamine m'a porté la poisse toute sa vie, une bouche inutile, et si aujourd'hui elle peut me rapporter un peu d'argent, qu'elle se rende utile !

L'inconnu haussa les épaules et tendit à son père quelques pièces de monnaie et il s'en empara avidement, les rangeant dans une de ses poches. Carnelune détourna le regard. Elle savait que cet argent, comme tout celui qui passait entre les mains de son père, finirait pissé contre un mur, mais elle s'en fichait éperdument, tant qu'elle était assez loin quand il était ivre. Soudainement, son père la saisit par le col de son capuchon et la traina jusqu'à un creux dans le sol, profond de deux mètres et d'environ six mètres de diamètre. Le fond était tapissé de sable à la couleur brunasse, et un garçon de son âge, vêtu seulement de chausses, était déjà dans le fond. Lui arrachant son gilet et son capuchon, son père la jeta au fond de l'arène. Sur le pourtour, des hommes portant des lances s'établirent, autant pour empêcher la foule de trop approcher que les combattants de sortirent. Perdue, l'enfant se tourna vers le garçon, étourdie par l'odeur de sang. Il avait un regard fixe, comme s'il avait déjà fait cela des millions de fois. Un poignard fut jeté au fond de l'arène et se planta dans le sable. Le garçon se courba, prêt à bondir dessus. Et Carnelune entendit derrière elle son père dire :
- Tue-le.

Le soleil. Le sable. La foule. Les bruits, les odeurs. Le gout du sang.*

Carnelune releva brusquement la tête et la repencha aussitôt, éblouie par le soleil. Celui même qui l'avait regardée pendant ces sombres années, celui qui ravivait chacun de ces sombres moments. Se raidissant, elle se força à oublier l'image du garçon blême, se vidant de son sang, ne semblant pas comprendre ce qui se passait, et se demanda combien de temps durerait encore le voyage. Pour répondre en partie à sa question, et peut-être pour s'excuser d'avoir fait renaitre ces souvenirs, le soleil plongea le long de l'horizon, sa lumière et sa chaleur laissant la jeune femme trempée de sueur, mais lui permettant d'à nouveau pouvoir ouvrir les yeux.

A ce moment même Croc ralentit et se plaça à côté d'elle et lui tendit une gourde. La prenant avec reconnaissance, elle tourna les yeux et le vit qui la fixait, un sourire aux lèvres. Celui-ci n'était pas sardonique, ni haineux ; juste un sourire qui la rasséréna plus qu'aucune boisson n'aurait pu le faire. Son rêve n'avait pas été oublié, mais enfoui aussi profondément qu'elle avait pu le cacher durant ces années de fuite de son passé, et elle lui adressa à son tour un pâle frémissement de lèvres. Dans son œil unique, luisait toujours cette même lueur inquiétante, qu'elle n'avait jamais vu disparaitre, et qui curieusement lui donnait l'impression que les choses étaient à cet instant pour le mieux. Avalant une gorgée, elle lui rendit la gourde et attrapa le morceau de viande, en arrachant un lambeau. Son régime était devenu presque entièrement carnivore, depuis qu'elle était en compagnie du forgeron, même si de temps à autre il lui plaisait de se nourrir de tubercules ou de baies encore acides car pas tout à fait mûres. Se tournant devant elle, elle aperçut au loin un mur ; la ville était proche... Il lui sembla sentir à son côté que la tenue de l'homme se modifiait, et quand elle lui jeta un rapide coup d'œil, la haine avait remplacé la sollicitude et les autres sentiments qu'elle n'avait pu identifier qui l'avaient quelque peu mise mal à l'aise, en tout cas autant qu'elle pouvait l'être.

La ville. Ses hommes, leur bruit inutile et leur existence méprisable. Même la nuit, leur présence laissait une empreinte indélébile sur les murs, et les rues étaient encore fréquentées, bien qu'en moindre quantité qu'en journée. Se souvenant de pourquoi elle était là, elle se mit à détailler furtivement les visages. Pas de femme, ni d'enfant, pas de vieillard ou de malade ; elle voulait quelqu'un contre qui elle se battrait vraiment, contre qui elle pouvait perdre : elle ne tuait pas, mais assassinait. Sa conception de l'honneur n'était pas la même que bien d'autres personnes, mais elle considérait en avoir un, envers et contre tout. Les gens se succédaient, le pas lent de leurs chevaux lui permettait de les détailler, tous, sans qu'elle n'en trouve un qui... A moins que... une silhouette, là...
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Message  Destin Jeu 20 Mai - 23:46

Exogonia, Ville des Bannis. Construite durant le Premier Âge après le génocide et l'exile des Vampires. Cette cité fut d'abord craint et fuit de tous avant de devenir le plus grand centre commerçant du monde. Aujourd'hui c'est une ville qui grouille d'activité tant le jour que la nuit.

Cette capitale des marchands abritent de tout. Tant au niveau des marchandises, qui sont diverse et variée (sans pour autant être légal dans toutes les Nations), jusqu'à ses habitants où l'on trouve toute sorte d'individu. De l'honnête commerçant, jusqu'au plus crapuleux des voleurs. Tous ont leur place dans celle que l'on nomme La Ville des Bannis.

Dans ce lieu, dans ces rues, Frhau et Carnelune n'avait nullement besoin d'essayer de passer inaperçu. Il y avait là suffisamment de monde pour que personne ne fasse attention à leur présence mais que, en même temps, tout le monde s'en rende compte. Les gens se bousculaient, les bousculaient ; même à cette heure tardive où ils arrivèrent dans le Quartier Nord, les gens continuaient à passer et à se pavaner. Certain commerce restaient ouvert la nuit, d'autre fermé et tout le monde partait dans les endroits cachés. Le genre d'endroit que tout le monde connait mais dont personne ne parle. Le genre d'endroit où l'on y rencontre sa voisin mais où, dès le lendemain, tout semble être oublié. Une foi la Lune en place dans le ciel, la vie de cette ville changeait. C'était ainsi pour Exogonia, pour chercher ce qu'ils voulaient ; le Forgeron et la nomade allaient devoir s'orienter plus en avant dans la ville. entrer dans les commerces, dans les tavernes, dans les bordels et dans les endroits clos ? La ville n'en manquait point. Mais ils pouvaient aussi faire demi-tour afin de trouver des "proies" plus accessible, plus discrète, plus facile.


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Message  Invité Dim 23 Mai - 16:32

Il n’en avait que faire, que faire de ces vies qui tournoyaient sans insistance, de ces êtres qui n’avait pas en eux le désire d’avancer ni la volonté de le faire, de ces êtres sans vie qui n’était autre que des âmes damné et honteuse par nature qui le visage voilé par leur propres ombres ne voyait pas leur nature profonde et la tristesse de leur absence d’être … Il n’aimait vraiment pas les gens et cette ville en était peuplé … Des gens informe et âme, des gens dont même la plus mauvaise des armes ne voudrais pas : des gens.

Calmement il avait observer la demoiselle pour chercher qui serais son adversaire, il ne voulais pas choisir pour elle, il fallait qu’elle montre quelle âme elle voulais tuer et surtout la façon dont elle estimait son être … Et en cela il ne voulais pas interféré, elle était elle-même et personne ne devait la rendre autre si elle voulais une arme à la mesure de son âme, après cela elle serait libre et ferais ce qu’elle veux, avant … Avant elle allais devoir vibré devant les yeux du forgerons car il devait entrapercevoir l’étincelle pour a attraper l’essence et … Regarder le futur, forger son destin, celui de cette femme … Un destin. Il sourit de plus belle.

Puis comme elle semblait ne pas vouloir choisir de but, comme elle semblait ne pas trouver son âme le demi dragon s’enfonça dans la ville à la recherche d’une boutique de matérielle saturé de magie, une de ces boutiques qui vendais aux artisans et aux mages … un endroit où les crocs de démons était légions, où les poiles de licornes attendais qu’on les observe, un endroit où la magie pulsait comme jamais car il avait besoin de voir cette vie … et surtout de pouvoir dompter cette magie pour la donner encore à des armes … il aimait son métier, dompter pour forger une autre bête, bien plus dangereuse, bien plus mortel, le sang qui donnerais le sang à tuer … L’âme qui exploserais le futur des hommes pour tuer ces gens infâme et leur donner une raison d’être et de vivre : mourir … il n’aimait pas les hommes et leurs en voulait à tous …

D’un mouvement de talon son lourd cheval s’enfonça dans la ville alors que les hommes autour d’eux n’attachait pas plus d’importance à ce qu’il était qu’a la lance enroulé dans du tissus que le sang de feu portait avec lui ni à son sourire fou soutenu par un seul œil tandis que l’autre semblait toujours tourné vers la mort …

Si il ne choisissait pas, si elle ne s’arrêtait pas alors il s’enfoncera vers ce qu’il voulais, vers sa petite boutique qu’il cherchait … Il s’enfoncerais dans les ombres d’une ville maudite par lui et tout ceux qui cherchait les étincelles, vers une ville grouillante de monde comme de vermine … Tout était si proche … Il voulais partir le plus rapidement possible.
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Message  Invité Dim 27 Juin - 16:43

Cet homme-là était trop vieux... Celui-là boitait, et semblait avoir une jambe plus courte que l'autre... Cette jeune fille avait un air qu'elle essayait de faire provocateur, mais qui cachait mal son indifférence et son dégoût ; une pute comme tant d'autres...

Tuer n'importe lequel de ces passants aurait certes été chose facile, mais ce n'était pas cela qu'attendait Croc : il voulait la voir se battre, si elle se contentait d'égorger une personne terrifiée, cela ne serait en rien une représentation de son moi... Elle n'attachait guère d'importance à la vie, surtout quand il s'agissait de celle des autres, mais ce n'était pas pour cela qu'elle se permettrait de tuer plusieurs personnes cette nuit... Elle se sentait encore nauséeuse après son rêve, et si il n'existait pas vraiment pour elle "d'humeur à se battre", elle ne se sentait pas pour autant prête à commettre une boucherie... Elle cherchait une personne saine et bien portante, pas une montagne de muscles ou un expert en armes, juste quelqu'un doté d'assez de sang-froid pour lui permettre de se donner entière... voire peut-être de frôler la mort d'assez près pour que celle-ci l'enveloppe de ses ailes...

Une petite trentaine d'années, un port droit, un pas vif, mais une certaine discrétion... L'homme était brun et avoisinait le mètre 90, et il avait le regard de celui qui sait ce que la mort est et n'en a pas peur... Dangereux, il le semblait ; la jeune femme distinguait sous son manteau la forme d'une arme, mais dans l'obscurité et à cette distance elle ne pouvait savoir ce dont il s'agissait...

Il était à quelques dizaines de mètres de là, s'avançait vers eux jusqu'à ce qu'il tourne dans une ruelle adjacente. Carnelune pressa les flancs d'Awe, qui avança au milieu des badauds, plus rares qu'en journée mais assez nombreux pour qu'ils doivent à certaines endroits se presser pour laisser un espace suffisant à la jument et sa cavalière. Arrivée à l'entrée de la ruelle, la jeune femme sauta souplement à terre, s'appuyant autant sur sa cheville blessée que l'autre, et n'en ressentant aucune douleur ; la guérison était finie, sinon proche.

L'homme s'était arrêté et se tenait accroupi, toutefois il se retourna en entendant le cheval s'arrêter et dévisagea la jeune femme, ou du moins ce qu'il pouvait en apercevoir sous son capuchon. Celle-ci laissa son visage dans l'ombre, mais posa sa paume sur la poignée de l'une des armes maintenues par une sangle sur le garrot de la jument, et fit quelques pas en guidant Awe derrière elle, de manière à ce qu'elles soient entièrement entrées dans la ruelle, qui était assez large pour laisser entre deux chevaux de ce côté-ci. Elle savait que le forgeron l'avait vu se diriger ici, et n'attendait pas son arrivée. Il viendrait quand il en éprouverait le besoin...
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Message  Destin Mar 29 Juin - 20:25

L'homme transportait son histoire avec lui. Qui qu'il pouvait être, quoi qu'il pouvait être, le vissage blafarde et à découverte laissé montrer un regard muni d'yeux de ceux qui ont bien vécu... peut-être trop longtemps même. L'homme était habillé de noire, chemise et pantalon déjà mais il avait aussi une longue cape noir qui trainassait derrière son dos. Son regard, aussi ténébreux que ses cheveux, s'attardât sur la main de Carnelune posait sur la poignée d'une arme.

Sa journée avait pourtant commençait calmement. Il s'était levé à l'aurore, le corps d'une femme, dont il ne se souvenait plus le nom, à coté de lui. Il s'était fait une bonne toilette avant d'aller prendre son repas. Il quitta la demeure, cet appartement des quartier populaire d'Exogonia, laissant le corps d'une jeune femme, dont il se souvenait le gout, entreposait sur le lit.

Il s'était ensuite rendu à la taverne du coin, pour boire et écouter les rumeurs. C'était divertissant, sa source d'information sur ce qu'il se passait dans le monde, dont il se fichait éperdument pourtant. Puis il s'était rendu chez les Marchands pour pouvoir se trouver une occupation et une gagne pour sa journée. Un Charpentier l'avait accepté et il avait aidé à remettre à neuf une boutique dont un terrible crime, avec une histoire de scorpions, avait fait rage quelques semaines auparavant.

Le soir venu, il était partit en taverne, cette foi pour profiter de la présence des femmes sans vertu et dont l'honneur devait égaler le sien... Un peu hébété par l'alcool, mais il en fallait plus pour abattre notre homme, celui-ci quittât la taverne pour prendre le chemin d'une Maison Close où il comptait bien trouver une femme pour la nuit, avec un bon rapport qualité-prix.

Tout cela, comme d'habitude. La vie simple d'un simple homme dans la Ville des Bannis. Il marchait tranquillement dans les rues, passant d'une avenue à une autre. Il connaissait bien ce coin là. Il s'arrêtât dans une ruelle peu fréquenté lorsqu'il cru voir une bague par terre. Il se baissât donc pour la ramasser en se disant que sa nuit lui sera offerte par cette bague. Ce fut à ce moment là qu'il entendit des bruits de sabot.

Dans l'obscurité, homme et femme était difficilement reconnaissable, mais la main qui était sur la poignée de l'arme était toute féminine. Sa vie, qui lui semblait simple, lui avait tout de même donné pas mal d'ennemi. Sa première pensée fut tout bonnement que cette femme encapuchonnait devait avoir été engagé par l'un de ses ennemis.

Il dégagea sa cape et posât à son tour sa main sur la poignée de son épée, il ne voulait pas être le premier à dégainé. La femme pouvait faire erreur sur la personne et faire demi-tour, il devait lui laisser ce doute avant d'engager un combat.
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